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Défi-Mode - Opération en Cours

Dans le cadre d’Action Cœur de Ville et du NPRU, l’opération porte sur la requalification de cet immeuble emblématique actuelle friche commerciale, idéalement situé à l’entrée du Centre Historique de la ville. L’ambition est de faire de cet immeuble l'une des nouvelles figures de proues du centre historique de Thiers.
Le projet prévoit la création dans les différents niveaux :
- d’une halle commerçante pour les producteurs locaux/circuits courts,
- d’ une brasserie « bistronomique » en circuit court, en lien avec la halle,
- d’un espace de télétravail
- d’un centre de formation des aide-soignant.e.s (60 places)

Les objectifs sont multiples :
- renforcer la dynamique commerciale et touristique
- renforcer l’attractivité résidentielle du secteur,
- proposer une nouvelle offre de formation dans le centre ancien de Thiers,
- valoriser sur le plan architectural un bâtiment très visible,
- créer un nouveau lieu de rencontre au sein de la Ville,
- mettre en avant les produits alimentaires locaux,
- exploiter les atouts de la vue dégagée sur la plaine de Limagne, la châine des Puys, le massif du Sancy.


Cette opération participera à la dynamique locale très riche et vient en complémentarité des nombreuses autres actions du projet de territoire.

Coût prévisionnel global : 3 072 932,19€ HT
Financements : Conseil Régional (65%), Ville de Thiers (21%), ANRU (7%), TDM (6%)

TRAVAUX DE SÉCURISATION DU BÂTIMENT DÉFI-MODE

Les travaux de sécurisation du bâtiment Défi-Mode seront réalisés début 2024. Ces travaux, indispensables pour poursuivre la phase de réhabilitation, devraient durer environ 1 mois. Dans le même temps les architectes poursuivent les études de conception pour finaliser un projet de qualité dans un cadre budgétaire resserré. L’objectif est de déposer le permis de construire en septembre 2024 afin de pouvoir engager les travaux de réhabilitation dès le printemps 2025.

À l’arrière du site de Défi-Mode, l’opération de réhabilitation d’habitats dégradés dite « îlot Conchette » se poursuit. Ainsi, des travaux de sécurisation seront lancés au 1er semestre 2024. Ils visent à dégager le site et à en sécuriser les accès et les circulations pour permettre la poursuite des investigations nécessaires à la définition du programme de réhabilitation, programme attendu pour la fin d’année 2024.

Première étape du projet urbain les travaux sur le nord de la rue Conchette vont débuter mi-2024

Le projet prévoit la requalification totale du haut de la rue Conchette en un espace piéton. Sa métamorphose consiste en la création d’un espace public très ouvert, se déployant de façade à façade, sur le principe d’une place. Le projet est composé de plusieurs séquences, tantôt marquées par des espaces continus et ouverts, tantôt par des terrasses. Cette succession de situations rythme la rue, le parcours piéton et permet de mettre à disposition des terrasses pour la majorité des locaux commerciaux.

La métamorphose de la rue s’appuie également sur sa végétalisation. Dès qu’un espace le permet, il est ouvert et planté de strates végétales complémentaires. Des arbres dessinent les lignes végétales verticales du projet. Des arbres dessinent les lignes végétales verticales du projet. La strate buissonnante structure et ponctue la rue à l’échelle humaine. Enfin la strate herbacée vivace dessine des parterres de feuillages et floraisons variés. La transformation de la rue repose aussi sur la conception d’une gamme de mobilier dessinée sur mesure, destinée à la fois à la halte et au repos des piétons, à la sécurité des flux, au stationnement des vélos, à la propreté et à l’éclairage. N’oublions pas la réservation d’un espace dédié à la création ultérieure d’une fontaine portée par un collectif d’habitants.

La phase travaux

Les travaux doivent démarrer fin Mai et vont se dérouler en 2 phases :
• Une première phase de travaux dits souterrains qui permettra de réaliser les terrassements, le renouvellement des réseaux, dont la mise en séparatif du réseau d’assainissement, et d’enterrer les réseaux secs. Ces travaux seront réalisés entre Mai et Septembre 2024 sur une période de 5 mois.
• La seconde phase de travaux concerne les travaux de surface avec la réalisation des revêtements, les espaces verts, la pose des mobiliers et de la signalisation. Cette deuxième phase devrait durer 5 mois également et permettre de réceptionner les travaux début 2025.

Financement de l’opération de 63 % dont 19 % de FEDER, 41 % de l’ANRU et3%deTDM

Les nouveaux usages du Centre d’Art Contemporain à l’issue des travaux de restauration de l’usine du Creux de l’Enfer


Dans la perspective de la réouverture de l’usine du Creux de l’Enfer et de son annexion à l’Usine du May, les conditions d’accueil du public et son expérience de visite seront métamorphosées par l’intermédiaire d’espaces d’accueil, de déambulation et d’exposition décuplés.



Un circuit de visite unique pour une expérience renouvelée
À l’issue des travaux de restauration de l’usine du Creux de l’Enfer, les visiteurs pourront en effet découvrir dans un circuit de visite unique deux bâtiments industriels remarquables de la Vallée des Usines de Thiers, accessibles sur plusieurs niveaux, avec leurs spécificités architecturales, dans un contexte paysager où les éléments naturels sont prégnants à tous les niveaux. Depuis le sous-sol de l’usine du Creux de l’Enfer où le vacarme de l’eau résonne jusqu’à l’espace calme et chaleureux de la boutique-librairie du rez-de-chaussée de l’usine du May, en passant par les salles d’exposition qui émergent de la roche granitique et par le toit- terrasse de l’usine du Creux de l’Enfer et sa passerelle vitrée, baignés de lumière, reliant les deux usines du Creux de l’Enfer et du May, l’expérience de visite n’en sera qu’enrichie.


De nouveaux espaces pour un meilleur confort de visite
Au-delà de la seule déambulation dans les lieux et les expositions, le visiteur pourra également découvrir de nouveaux espaces dédiés améliorant le confort de sa visite, sa compréhension des expositions et la consultation des ressources du centre d’art. Ainsi, du côté de l’usine du Creux de l’Enfer, un système d’isolation et de chauffage plus performant, atténuant le bruit généré par la rivière et régulant la température ambiante dans les espaces d’exposition en hiver comme en été, viendra améliorer les conditions de visite. Le public aura accès à un espace d’accueil renouvelé, dont le mobilier sera pensé en adéquation avec la force architecturale et paysagère de l’environnement, ainsi qu’au sous-sol, accessible à nouveau en toute sécurité, dédié aux sanitaires et à des espaces d’exposition atypiques, au plus près de la rivière et des fondations de l’usine. À l’étage, une salle vidéo dédiée permettra au public de s’installer confortablement pour visionner les making-of des expositions, profitant à la fois d’une pause dans la visite et d’une médiation tout autant orale que visuelle autour des expositions présentées. Sur la mezzanine, une salle de médiation permettra aux groupes ou au public individuel sur inscription de participer à des ateliers de pratique artistique, bénéficiant d’une vue plongeante sur l’espace d’exposition. Sur le toit-terrasse nouvellement sécurisé et aménagé, des rassemblements pourront être envisagés à l’occasion de vernissages, inaugurations ou autres moments festifs, ou bien simplement une pause dans un transat au soleil ou un selfie face à cette vue incontournable. Depuis ce toit- terrasse, le public empruntera ensuite une passerelle vitrée, permettant de prolonger la découverte de la vallée des usines depuis le point culminant du centre d’art, avant d’atteindre les trois niveaux successifs de l’usine du May. Au troisième niveau, une salle de documentation et de conférence sera accessible au public sur rendez-vous. A la suite des espaces d’exposition, en fin de parcours, le public aura accès à l’espace boutique, lui permettant de repartir avec un souvenir du lieu et de ses expositions (cartes postales, livres, goodies...) ou encore avec des objets ou produits artisanaux locaux.



Aux abords du centre d’art : une visite patrimoniale au-dessus de la Durolle
À l’extérieur, la visite pourra se prolonger par une promenade insolite sur les passerelles de George Trakas fraîchement restaurées, qui réunissent les deux bâtiments sur plus de cinquante mètres au ras de l’eau. Le plus sensible de la découverte est sans conteste l’enjambée de la Durolle par le Pont d’Epée, passerelle miroir élancée comme une lame semblant trancher la cascade de l’Enfer. Le parcours complet sera restitué pour l’ouverture, grâce à une campagne de travaux spécifique financée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, l’État et la Fondation d’entreprise Crédit Agricole Centre France au travers d’une souscription soutenue par la Fondation du patrimoine.


Coût du Projet Ville de Thiers : 2,460 M€ HT
Partenaires financiers : État/ Direction Régionale des Affaires Culturelles 700 000€ - Région Auvergne-Rhône-Alpes : 300 000€

Extension du Musée actuel - Opération à venir

Objectif : Dans le cadre d’Action Cœur de Ville et du NPRU il s’agira de procéder à la rénovation et la mise en accessibilité du musée, qui intégrera une "rénovation" de la scénographie proposée aux visiteurs, permettra un regain d'attractivité touristique et facilitera donc la redynamisation, aussi bien commerciale que résidentielle, du quartier.

Coût prévisionnel global : 1 918 705,65€ HT
Financements : Conseil Régional (58%), Ville de Thiers (42%)

David Derossis,
Adjoint à l’Urbanisme et à la transition écologie 

Bonjour David Derossis, vous êtes adjoint à l’Urbanisme et à la transition écologique. En quoi consiste votre délégation ?
Je suis l’élu référent de différents Services de la ville : les Services techniques (75 agents), la Régie des eaux (12 agents) et le Service Urbanisme, une équipe composée de 6 agents avec pour mission la gestion de toute autorisation d’occupation des sols sur la commune de Thiers. Nous accueillons le public pour tous les renseignements et les démarches liés aux autorisations d’urbanisme : déclarations préalables, permis de construire, de démolir… Nous jouons surtout un rôle d’accompagnateur pour guider, de la meilleure façon possible, les porteurs de projet. Un suivi complet est réalisé allant de la réflexion jusqu’à la réalisation en s’assurant que tout soit conforme à la réglementation urbaine et aux besoins du porteur de projet.

Quels sont les projets phares que vous allez entreprendre ?
Il y a de nombreux projets très ambitieux qui vont bientôt démarrer notamment sur le centre-ville : un projet d’aménagements d’espaces publics dans le cadre du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain. Ce sont des travaux structurants planifiés sur 10 ans en continuité du premier programme de rénovation urbaine (ANRU) permettant, à terme, la rénovation des rues et places du centre ancien : la partie haute de la rue Conchette, le parvis de l’îlot « Défi-Mode », la Place du Palais, la rue de la Coutellerie, la rue Mancel Chabot et l’îlot Transvaal, lieux où il y a une forte attente de la part de la population. Il y a également l’entretien des réseaux d’eau et le traitement des périls.

Comment se dessine le chantier de l’îlot Défi-Mode ?
Ce sera la deuxième « locomotive » avec la médiathèque pour donner un nouveau souffle au centre-ville. Le chantier sera conséquent car l’îlot Défi-Mode est composé de trois immeubles interconnectés. Au rez-de-chaussée se trouvera une halle marchande dédiée aux producteurs locaux et aux circuits courts. Au premier étage, une brasserie, au deuxième : un centre de télétravail et au troisième étage : un centre de formation d’aides-soignants pour les étudiants. L’objectif est d’attirer une nouvelle population dans une logique de mixité urbaine et sociale, et de faire vivre ce lieu où tous les niveaux interagissent les uns avec les autres. Les travaux de démolition, de désamiantage et de reprise du plancher ont débuté en octobre. À la fin de l’année, nous lancerons un appel d’offres pour sélectionner l’équipe de maîtrise d’œuvre qui assurera le suivi complet de l’opération : de la conception à la réception du chantier.