Notre
patrimoine

La ville de Thiers se situe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et dans le département du Puy de Dôme. Fièrement campée sur un éperon rocheux, face à la chaîne des Puys, cette cité auvergnate surprend par son architecture médiévale. Au détour d’une ruelle, les maisons à colombages, à encorbellements ou à tourelles se dévoilent.

Thiers dispose d’un patrimoine d’une grande richesse et fait l’objet d’un périmètre de sauvegarde et de mise en valeur.

Château
du Pirou

Plus belle demeure de toute la cité médiévale, le célèbre hôtel particulier est bâti en 1410 par Louis II de Bourbon qui souhaite assoir son pouvoir dans la ville la plus peuplée et la plus commerçante de la région au XVe siècle, Thiers. Pans de bois à encorbellements, escaliers à vis, grands salons, souterrains, caves voûtées, le célèbre château est une des plus belles mémoires de l’architecture médiévale thiernoise.

Église
Saint-Genès

Mélange de différentes influences architecturales depuis le Xe siècle, la plus grande église de la paroisse locale possède fièrement la plus grande coupole romane d’Auvergne avec une surface exceptionnelle de 100m² au sol. Visible depuis n’importe quel quartier de la vieille ville, elle fait face à la célèbre Chaîne des Puys et à la plaine de la Limagne du haut de son éperon rocheux sur lequel elle est bâtie.

Esplanade
du rempart

La Ville de Thiers est une des villes les plus pentues de France avec plus de la moitié des rues qui accusent une pente de plus de 10%. Avec un tel dénivelé, de magnifiques panoramas s’offrent aux visiteurs et à ses habitants. Un des plus beaux se trouve au belvédère du Rempart d’où nous pouvons observer attentivement la célèbre Chaîne des Puys récemment classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Si Thiers ne rougit pas d’en avoir la plus belle vue, elle offre également un panorama sur la plaine de Limagne et les Monts Dore

Logis abbatial
Du Moutier

Les derniers moines bénédictins quittèrent l’abbaye du Moutier lors de la Révolution française de 1789. Il faut dire que dès le Xe siècle, le logis abbatial rayonne sur toute la région et Cluny se bat pour qu’il lui soit rattaché à partir de cette date. Aujourd’hui, l’église Saint-Symphorien et la porte monumentale historique témoignent de ce glorieux passé.

Vallée
des usines

Inscrire une ancienne usine aux Monuments historiques était inenvisageable il y a 40 ans quand la mairie de Thiers a tenté de le faire pour les Forges Mondière. Pourtant, aujourd’hui, nous ne pouvons pas être insensibles à ces usines flamboyantes qui jonchent le lit de la rivière sur plus de 5km à l’image des usines du Creux de l’enfer, du May, Mondière, Entraygues, Lacroix-Mary ou encore du Pont de Seychalles.

Église Saint-Jean
et son cimetière

Passer sous une échelle pourrait porter malheur. Au cimetière Saint-Jean, ce sont des centaines d’échelles qui permettent aux familles d’accéder aux tombes construites dans les allées pentues du cimetière Saint-Jean dominé par l’imposante église fortifiée du même nom. Le « père Lachaise auvergnat » livre ses tombes monumentales aux visiteurs tout en offrant un air de Durolle rappelant la dureté du travail des ouvriers reposant ici qui travaillaient autrefois dans les forges brûlantes de la vallée.

Les forges
Mondière

Abandonné du jour au lendemain en 1984, cet ancien rouet du XVème siècle devenu successivement une papeterie, une scierie, une coutellerie puis une forge industrielle s’ouvre à vous pour les Journées européennes du patrimoine.
La Vallée des Usines, il faut le dire, a les yeux rivés sur elle depuis les annonces positives aux dossiers que la municipalité a engagé : Fondation du patrimoine et Mission Bern en sont les exemples concrets.

Ancienne
Banque de France

Qui dit « Banque de France », dit coffres-forts. Et à Thiers, on ne déroge pas à la règle : les coffres-forts de l’ancienne Banque de France, situés rue de Barante sont magnifiques. Le bâtiment abritait l’appartement de fonction du directeur ainsi que son bureau, au rez-de-chaussée. Le second bâtiment était celui de la banque, avec les bureaux, caisse, salle des coffres et autres chambres fortes, les archives et les vestiaires du personnel. Aujourd’hui, l’ancienne banque de France est devenue une annexe de la Mairie de thiers et abrite plusieurs services.

Le Paquebot

Le Paquebot, tel qu’on le surnomme ici, du fait de la forme particulière du bâtiment principal, a été construit à même le lit de la rivière comme flottant sur la Durolle. En 1910, le bâtiment est racheté par le Société Générale de Coutellerie et d’Orfèvrerie et transformé en Coutellerie. La SGCO est alors un ensemble industriel et commercial d’envergure nationale, avec 180 salariés. Elle devient la plus importante usine de la vallée spécialisée dans les couverts en acier inoxydable. La SGCO cesse ses activités dans les années 60, les bâtiments côté rue restent désaffectés mais ceux côté rivière abritent, jusqu’en 2002, l’entreprise Magnol, fabricant de produits de polissage (frottes en coton et pains abrasifs) avant le rachat par la Ville de Thiers.

Découvrez les
curiosité thiernoises

LES « PEDDES » DE THIERS

Si ce mot pourrait porter à confusion, il s’agit bien ici d’un passage habité reliant deux maisons médiévales dans le vieux-Thiers. La ville en compte une bonne poignée : peddes du Coin des Hasards, du Penail, Saint-Genès, de la rue d’Alger, de Coagne, des Sapeurs-pompiers ou encore de la rue de la Dore. La plus impressionnante étant celle du Coin des Hasards, tout près du Pirou, elle servait autrefois de porte d’entrée de la ville fortifiée.

L’HOMME DES BOIS

L’étrange homme voguant sur des rondins de bois sur la Durolle aurait la fâcheuse tendance à terroriser les visiteurs du haut de sa maison, rue de la Coutellerie. En effet, depuis le XVe siècle, son air mystérieux interroge les historiens : était-ce un commerçant voguant sur les flots de la Durolle et rappelant le blason municipal, une créature mimant le travail des hommes voire peut-être même la trace d’un des alchimistes qui oeuvraient dans la cité des couteliers ?

LES 7 PÉCHÉS CAPITAUX

De gauche à droite : paresse, colère, gourmandise, envie, luxure, avarice, orgueil. Tant de péchés capitaux représentés sur cette façade du XVe siècle. Il faut dire que le Thiernois a la réputation d’être rude au premier abord. Peut-être que ces sculptures sont en fait une dédicace aux 11.800 Thiernois-es arpentant les rues de la capitale de la coutellerie chaque jour.

Pour plus d'informations, retrouvez la maison du tourisme du Livradois-Forez.

Thiers et les artistes
et personnalités

De nombreuses personnalités ont un attachement particulier à la ville de Thiers. Pour n’en citer que quelques-uns :

Montdory

(1594-1653 ou 1654)

Né Guillaume Desgilberts, comédien vedette du théâtre du Marais, créateur du personnage du Cid. Il meurt entre 1653 et 1654 à Thiers

Prosper Mérimée

Ami de Marilhat, rend compte du patrimoine thiernois dans Notes d’un voyage en Auvergne en 1838

George Sand

Tire de son passage à Thiers les 25 et 26 juin 1859 le décor de son roman La Ville noire. Elle est ainsi (avant Zola) la première romancière qui s’intéresse au monde ouvrier.

Prosper Marilhat

(1811-1847)

Peintre naturaliste. Il fut avec Alexandre-Gabriel Decamps et Eugène Delacroix un pionnier de l’orientalisme.

Coco Chanel

(1883-1971)

Grande couturière. Au printemps 1896, Gabrielle Chanel vivait à Thiers, rue Durolle, chez Anaïs Clouvel, cousine germaine de sa mère. Gabrielle Chanel, alors âgée de douze ans, y est « bonne d’enfants et domestique ».

Jean Anglade

(1915-2017)

Écrivain Centenaire de l’École naturaliste, Chevalier de la Légion d’honneur de la République italienne, Chevalier de la Légion d’honneur de la République française

Claire Chazal

Présentatrice de journaux télévisés née à Thiers. Auteure du roman L’Institutrice, en partie inspiré des souvenirs de sa jeunesse dans le Puy-de-Dôme.

Zinedine Soualem

Acteur né à Thiers

Florent Pagny

Chanteur français populaire dans la francophonie depuis la fin des années 1980 parraine le festival international du couteau Coutellia lors de l’édition de 2019.

Dorine Bourneton

Née le 6 septembre 1974 à Thiers. Aviatrice écrivaine et conférencière française. Seule rescapée d’un accident d’avion à l’âge de 16 ans, elle devient la première femme handicapée au monde pilote de voltige aérienne.