Bonjour Pierre de Maere. Nous souhaiterions en savoir plus sur ton parcours à travers un portrait chinois. Si tu étais un instrument, tu serais… La Batterie, c’est le premier instrument que j’ai eu entre les doigts à l’âge de 10 ans. C’était une véritable initiation à la musique. Ce que j’appréciais avec ces cours, c’est qu’il n’y avait pas de méthode précise. Cet instrument m’a donné envie de composer par la suite. Un vrai déclic.
Si tu n’avais pas fait carrière dans la musique, quel autre métier aurais-tu choisi ? Photographe. J’ai trois passions dans la vie : la musique, la mode et la photographie. J’ai réalisé des portraits pour des copines, des mannequins et travaillé pour plusieurs magazines. Si je n’avais pas chanté, j’aurais sûrement travaillé pour des marques et réalisé des campagnes de mode. La musique est revenue vers moi à 18 ans et depuis je ne la quitte plus.
Si tu étais un vêtement, tu serais… Un costume croisé qui me dessine une belle silhouette. Cet habit représente pour moi un bel emballage esthétique et permet de valoriser mon corps. C’est aussi une sorte d’armure qui m’aide à avoir confiance et chanter sur scène. La mode et la musique sont vraiment complémentaires et participent à la création de mon univers.
Si tu étais une chanson, tu serais… Marcia Baïla des Rita Mitsouko. Cette chanson est vraiment un tube qui fédère. D’un point de vue musical, il est hors format, décalé et casse les codes. Ce morceau a touché toute la France par sa sincérité. Je trouve l’esthétique de cette composition très belle.
La création artistique t’anime depuis toujours. Peux-tu nous parler de ton univers qui oscille entre l’image et le chant ? J’ai commencé à composer à l’âge de 11 ans en autodidacte. J’accorde autant d’importance à l’image qu’à la musique. Ces deux entités font partie de mon projet dans sa globalité pour que celui-ci reste cohérent. Les clips, les costumes, les décors, tout doit aller dans le même sens. Il y a une ambiance romantique qui se dégage, une quête d’amour, une envie de tendresse qui ressortent. Mes compositions sont chargées en émotions, c’est passionnel. J’expérimente tous ces ingrédients pour leur donner vie dans ma musique.
Où puises-tu ton inspiration pour l’écriture ?
J’ai vécu dans la campagne, loin de la ville, un peu isolé, et nous n’avions pas de jeux vidéos, pas les mêmes loisirs que les copains. Avec mon frère, nous cherchions comment occuper nos journées. L’ennui a, quelque part, stimulé ma créativité. Et la musique est venue naturellement à moi. Je me rappelle composer des morceaux sur un iPod touch avec l’application Garage band. C’étaient les débuts.
Quelle a été ta première grande scène ? La salle de la Cigale, à Paris, a été un de mes grands frissons il y a 6 mois. Il faut dire que tout est allé très vite pour moi, j’ai été comme projeté sur scène. Je n’étais pas encore tout à fait prêt. La salle était complète et la soirée s’est très bien déroulée. C’était assez épique. Maintenant, je suis mieux armé face au public. D’ailleurs, je vais rencontrer un coach vocal pour continuer de progresser au chant. Toutes ces techniques m’aideront à gagner en confiance.
Tu as participé aux NRJ Music Awards et remporté le prix de la Révélation belge de l’année, que représente pour toi cette récompense ? Un moment merveilleux. Quand j’étais enfant, je regardais cette cérémonie à la télévision où de grands artistes internationaux se sont produits. Le fait de passer de l’autre côté de l’écran a été pour moi comme un rêve éveillé. J’ai été très touché par le vote de la Belgique, mon pays natal et de cœur.
Retrouvez Pierre de Maere mercredi 15 mars à 20h à la Salle Espace à Thiers.
Réservez vos places sur www.ville-thiers.fr, infos et billetterie au 04 73 80 35 35.